Dédicace
Pour recouvrer la liberté, certains ont tout donné, d'autres étaient prêts à le faire. Pour beaucoup de combattants de
l'ombre, "ce qu'ils ont vécu" est resté méconnu.
C'est vraisemblablement ce qui avait conduit Emile René Guéguen à émettre l'idée de la diffusion, à l'occasion du
60e anniversaire de la Libération, d'un "livre d'honneur" relatant des actions de résistants de la région de Morlaix.
L'impulsion ainsi donnée a incité quelques-uns de ses compagnons, jusque-là fort discrets, à rapporter leurs
souvenirs. Elle n'aurait cependant pas eu de suite sans l'obstination de Danielle Ropars qui, fidèle au souvenir de
"Milic", n'a cessé de tout mettre en oeuvre pour réaliser un tel document.
Bien que les témoignages qui auraient pu y figurer soient nombreux, il constitue un hommage à tous ceux qui sous
diverses formes ont oeuvré dans la Résistance.
Puisse l'exemple de ce qui a été accompli par leurs aînés appeler la considération des jeunes générations.
Alain Péron
Général de brigade aérienne - ER
Publication : novembre 2003
Ils y étaient, ils racontent
Publication : septembre 2004
262 pages - Format 15 x 21
Caporal chef, puis sergent, en Indochine, de 1948 à 1951, le Général Jack Picot nous raconte,
avec beaucoup de pudeur et de sensibilité, son parcours, des calcaires de Cao Bang au delta du
fleuve Rouge : sa première patrouille, son baptême du feu, la mort d'un ami, ancien enfant de
troupe comme lui, ses opérations à la tête de ses partisans".
Le colonel Emile René Guéguen, commandait la 16e Compagnie du 8e BPC, de 1950 à 1952.
Ses anciens paras nous font l'éloge de leur patron. Ils nous disent : "Nous l'aurions suivi en
enfer", qui n'était pas bien loin, pour ceux qui ont combattu à Nghia Lô et Süc Sich, et pour ceux
qui furent captifs des Viets au camp 113.
Dédicace
«Un ancien qui meurt est une bibliothèque qui brûle.»
(Proverbe africain)
Fidèle au devoir de mémoire, Danielle Ropars considère qu’il doit en être autrement. Aussi s’efforce-t-elle de
recueillir des témoignages dont certains ont été relatés dans ses livres sur la Résistance dans la région de Morlaix,
puis sur la guerre d’Indochine. Passionnée d’histoire, elle estime qu’il importe également de redonner vie à des
documents qui, faute d’être exploités, tomberaient dans l’oubli. C’est l’objet de la majeure partie de cet ouvrage qui
traite de sujets fort divers.
L’évocation du général Moreau, de la Collégiale du Mur et du chevalier de Penguern, de la Révolution à l’Empire,
constitue la première partie de ce recueil.
La deuxième partie rappelle les réalisations architecturales et culturelles qui ont retenu son attention, comme le
théâtre, construit grâce au legs du comte Ange de Guernisac, ou la bibliothèque municipale «Les Amours jaunes»,
nom emprunté au recueil de poèmes de Tristan Corbière, et le viaduc.
Quant à la troisième partie, il s’agit de récits ou témoignages se situant durant la guerre de 1939 - 1945. Maurice
Huon résume l'action du maquis du docteur Le Janne. Deux témoignages émanent de personnes qui ont hésité à se
confier dans le passé : Yves Tanné et Jean Jaouen.
"La rafle du 26 décembre 1943", le récit fort émouvant de Yves Tanné, un des otages morlaisiens déportés, fait état
de ses souffrances, uniquement pour que les jeunes générations « sachent qu’il faut rester vigilants ».
Jean Jaouen estime n’avoir aucun mérite, car c’est l’inconscience de la jeunesse qui lui a permis de s’engager, tant
dans la Résistance que sur le front de Lorient. Récemment, il a enfin consenti à remplir les formalités pour se voir
décerner, avec soixante ans de retard, la Croix du Combattant Volontaire de la R
Danielle Ropars nous livre ainsi «sa vision» de l’histoire de Morlaix.
Alain Péron
Publication : juillet 2005
Le Breton Impression Morlaix
242 pages - Format 21 x 27,7
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